Retrouvez d’autres exercices simples dans mon livre « Guérir par l’énergie » aux Editions Eyrolles. Cet article participe à l’évènement “3 habitudes indispensables pour être zen au quotidien" du blog Habitudes Zen où vous trouverez cet article.
RESPIRER
Votre outil le plus efficace pour rester en paix, c’est votre respiration.
Car le premier effet du stress, c’est de bloquer votre diaphragme, le muscle essentiel à la respiration, entraînant un essoufflement, des tensions dans le haut du corps (nuque, cervicales, trapèzes), des maux de tête, des insomnies et du surmenage intellectuel (le fameux hamster qui tourne dans la tête) mais aussi des problèmes de digestion et de transit.
La solution : relâcher le ventre !
Pour retrouver la souplesse de votre diaphragme, vous devez avoir une respiration ample, profonde, une respiration abdominale. C’est la respiration naturelle, celle des bébés et des animaux, mais, avec la tyrannie du ventre plat, nous avons oublié l’évidence : notre ventre est fait pour bouger !
Un exercice simple : posez une main sur la poitrine et l’autre sur le ventre ; inspirez en gonflant le ventre qui repousse votre main SANS bouger la main sur la poitrine. N’ayez crainte, votre ventre reviendra naturellement en place lors de l’expiration et ce mouvement non seulement provoque un massage profond des organes et des intestins mais tonifie également vos abdominaux.
N’oubliez pas de respirer
Certes, vous respirez tout le temps mais prenez à présent conscience de votre respiration et chaque jour cultivez cette respiration profonde qui va stimuler votre système parasympathique en générant un apaisement global. Ne me dites pas que vous n’avez pas le temps, il s’agit juste ici d’être en conscience ; les mains sur votre ventre, reprenez contact avec votre deuxième cerveau pour apaiser le premier.
RALENTIR
Quand vous avez envie de courir, un seul réflexe à avoir, ralentir…
Etre zen, c’est savoir conserver son rythme même lorsque tout s’accélère autour de nous. Un dicton zen dit d’ailleurs « C’est lorsque vous n’avez plus le temps de méditer qu’il devient urgent de méditer… » pour signifier que si vous laissez votre temps vous échapper, que vous subissez les urgences extérieures, vous ne pourrez pas être serein.
Revenir au centre
Imaginez que vous êtes sur un manège. Lorsque vous êtes sur le bord et que le manège accélère, vous avez plus de chance d’être déstabilisé que si vous restez au centre, dont la vitesse est plus faible. Revenir au centre, c’est revenir à soi et à son propre rythme.
Un exercice simple : versez-vous un verre d’eau et buvez-le le plus lentement possible, en prenant conscience de chacun de vos gestes, de la texture et la couleur du verre, son poids dans votre main, de la sensation de l’eau dans votre bouche, sur votre langue, dans votre gorge… Cela fonctionne aussi avec une tasse de thé ! En ralentissant, vous ne perdez pas votre temps, vous prenez seulement le temps de faire mieux les choses et vous éliminez les actions parasites.
Ne pas confondre urgence et importance
Et parmi tous les parasites, il faut bien le dire, viennent toutes les sollicitations extérieures qualifiées d’urgentes. Je surprends souvent mes interlocuteurs en leur rappelant que leurs urgences ne sont pas les miennes et en leur demandant de me préciser plutôt l’importance de la tâche. Je passe alors de la tyrannie de l’horloge à une prise de conscience du sens de ce qui m’est demandé. Ralentir me permet de laisser émerger l’essentiel parmi toute l’agitation et de ne plus écouter le bruit.
RIRE
Trompez votre cerveau
Vous êtes vous déjà demandé pourquoi les moines bouddhistes ont toujours le sourire ? Certes, on peut se dire que c’est parce qu’ils sont heureux mais en fait c’est plutôt l’inverse qui se produit car c’est le fait de sourire qui rend heureux ! Sourire stimule la sécrétion d’endorphines et donne immédiatement une sensation de relaxation et de bien-être. Ajoutez à cela que lorsque vous êtes souriant, les personnes autour de vous ont tendance à être plus agréables ce qui vous donne encore plus envie de sourire. Donc lorsque vous ne vous sentez pas bien, faites comme si… et souriez ! Votre cerveau pensera que vous allez bien.
Le sourire intérieur
Cultivez votre sourire tout au long de la journée ; tout d’abord le matin devant la glace, vous pouvez même ajouter quelques grimaces afin de stimuler les muscles faciaux. Puis dès que vous vous sentez un peu tendu, posez un sourire sur votre visage, pas seulement avec la bouche mais avec vos yeux et si possible avec votre cœur.
Un exercice simple : fermez les yeux et visualisez en face de vous un visage qui sourit, un smiley ou un grand soleil, à votre convenance. Sentez ce sourire entrer en vous et emplir votre tête, votre poitrine, votre cœur, et l’ensemble de votre corps. Sentez-le irradier en vous et autour de vous.
Ne nous prenons pas au sérieux
Comme le dit Woody Allen, « La vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible » et la seule certitude que nous ayons est que personne ne va en sortir vivant… Donc relativisons, faisons les choses sérieusement, en conscience, mais sachons aussi nous détacher, nous amuser et cultiver le plaisir et l’humour au quotidien.